Celestial Empire La passion du cinéma chinois
Après un premier trailer qui frappe, The Prosecutor dévoile une nouvelle bande-annonce plus sage et accès sur les différents personnages et le casting du film.
Outre Donnie Yen, The Prosecutor peut compter sur la présence de Julian Cheung (la franchise des Storm) en bad guy, le jeune chanteur Michael Cheung et Adam Pak (A Guilty Conscience) mais également la participation des bonnes vieilles têtes de l’âge d’or du cinéma HK : Kent Cheng, Francis Ng, Michael Hui ou encore Ray Lui.
Basé sur une histoire vraie à Hong Kong, le film d’action voit Donnie Yen incarner un procureur bien décidé à traduire en justice le véritable coupable :
Un homme pauvre, a donné son adresse et a reçu par erreur un colis de drogue. Après avoir été trompé et induit en erreur par son avocat, il est reconnu coupable de trafic de drogue. Le procureur Fok Zihao, ex-détective, va sans hésitation enquêter sur cette affaire injuste et découvrir le vrai visage des avocats de la défense. Sous la forte obstruction de l’impitoyable Ou Baiwen, le proc va risquer sa vie et sa carrière pour libérer un homme injustement accusé et traduire le véritable coupable en justice.
Il est marqué que Donnie Yen est officiellement le réalisateur. Mais il apparait que le scénariste du film Edmond Wong et le cinéaste Ho-Pong Mak (la trilogie des Breakout Brothers) soient venus lui prêter main forte. Les chorégraphes habituels de Donnie Yen, à savoir Kenji Tanigaki et Kang Yu se sont chargés des combats.
The Prosecutor sort le 27 décembre dans les salles chinoises au milieu d’une sacrée concurrence telle que The Last Dance, le film d’animation I Am What I Am 2 et Octopus with Broken Arms.
« Basé sur une histoire vraie à Hong Kong »
Là, déjà, il y a un peu de quoi rigoler.
Quant à cette annonce… Elle me donne encore moins envie que la première (grand drame, grosses larmes, perruques, baston dans un métro,…) de voir ce film.
Et pourtant je suis fan de Donnie…
Je parie sur un bide en « Chine continentale » et…un bide à « Hong Kong ».
Faut voir… même si il faut bien admettre que Donnie tourne un peu en rond (même choré de films en films), il devrait y avoir quelques bons moments bien sentis.
Les chaudes larmes, les scènes dramatiques volontairement exagérées, la musique pompeuse et omniprésente, le récit moralisateur et le héros moralement parfait sont des poncifs du cinéma HK post 2000. C’est pour cela qu’il est en crise artistique et économique depuis plusieurs années. Il peine à se renouveler, notamment ses films d’action.