Celestial Empire La passion du cinéma chinois
Le blockbuster d’action militaire des sorties du Nouvel An chinois, Operation Hadal transporte les spectateurs dans un univers unique où les scènes de combat du commando Jiaolong passent de la terre ferme aux profondeurs sous-marines. Les séquences de combat aquatiques s’annoncent comme l’un des moments forts du film, capturant une tension et une beauté inédites.
Dans une récente featurette intitulée « Le dragon des mers », la production dévoile le processus intense d’entraînement sous-marin des acteurs.
Une préparation d’une intensité rare
L’acteur Huang Xuan a confié : « C’est la période d’entraînement la plus longue de ma carrière. » Yosh Yu a également souligné les défis uniques du tournage : « Le film intègre de nombreux éléments de plongée, ce qui a été une immense épreuve pour chacun d’entre nous. »
Pour les acteurs, l’exigence des scènes sous-marines signifiait affronter la pression des profondeurs, l’obscurité,et des équipements techniques complexes. Chaque mouvement devenait un véritable défi. Les acteurs ont suivi un entraînement systématique prolongé, au point que tous ceux participant aux scènes aquatiques ont obtenu une certification professionnelle de plongée. Passer de la terre ferme à l’univers des abysses a représenté une avancée audacieuse tant pour la technique cinématographique que pour la performance des acteurs.
Un entraînement quasi militaire
Les acteurs ont été soumis à un entraînement proche des standards militaires. Huang Xuan et Yosh Yu ont déclaré que cet apprentissage intensif les avait rapprochés du réalisme des véritables commandos Jiaolong. Les défis rencontrés allaient bien au-delà d’une simple initiation : certains, comme Li Jiuxiao, n’avaient aucune expérience en plongée et ont dû tout apprendre depuis le début. Ils ont travaillé leur capacité à retenir leur souffle, poussant leur corps jusqu’à ressentir des picotements et une chaleur intense.
Pendant l’entraînement, les instructeurs simulaient des situations extrêmes. Yosh Yu se souvient : « Dans l’obscurité, les instructeurs nous arrachaient nos bouteilles d’oxygène et nos masques. Nous étions totalement désorientés. » Huang Xuan a également partagé son incrédulité face à ces méthodes au début : « Je me demandais : Mais pourquoi fait-on ça ? » Cependant, ils ont rapidement compris que ces exercices visaient à renforcer leur sang-froid face aux imprévus.
Des scènes de tournage à haut risque
Malgré leur entraînement, les acteurs ont dû faire face à des situations périlleuses lors des tournages. L’actrice spécialiste du cinéma d’action Jiang Luxia, qui avait une peur de l’eau en raison d’une expérience traumatisante, a bravé ses craintes. Lors d’une scène dans une cabine inondée, elle s’est retrouvée en grave danger : « Mon oxygène était épuisé. J’ai inhalé trois grandes gorgées d’eau. Mon équipement, une fois imbibé, pesait plus de 70 kilos. J’ai essayé de sortir, mais je n’avais plus de force. Cette peur me hante encore aujourd’hui. Heureusement, l’équipe m’a sauvée. »
De son côté, Elvis Han portait un équipement de 90 kilos et devait réaliser des scènes de combat tout en restant rapide et fluide. Il a partagé un moment marquant : « Une fois, mon arme est restée coincée dans une canalisation. Cela a duré 20 à 30 secondes, mais le réalisateur n’a pas crié « cut ». J’ai compris qu’il cherchait à capturer un réalisme brut, car dans un vrai environnement de combat, tout peut arriver. »
Un film audacieux pour le Nouvel An chinois
Avec ses scènes sous-marines et son intrigue autour des batailles de sous-marins nucléaires, Operation Hadal promet une expérience unique et immersive. Cependant, le film accuse des préventes bien en retrait par rapport à la concurrence. Sera-t-il le cheval noir (terme utilisé en Chine pour décrire l’outsider auquel personne ne croit mais qui finit par épater) des sorties du Nouvel An chinois ?
