The Cord of Life de Qiao Sixue, en salle le 5 novembre en France, conduit le spectateur au cœur des steppes mongoles. Arus, un jeune musicien urbain, retourne dans la steppe mongole, sa terre natale, pour accompagner sa mère atteinte de la maladie d’Alzheimer. Pour éviter qu’elle ne se perde, Arus est parfois contraint de l’attacher avec une corde. Ils entament ainsi un voyage à deux à la recherche d’un arbre légendaire, « yin-yang », lié à la mémoire et à l’identité.
Originaire de Hulunbuir, en Mongolie-Intérieure, la réalisatrice Qiao Sixue signe ici son premier long-métrage après plusieurs courts et projets immersifs réalisés au sein de KOI Films à Paris. Inspiré de son scénario Errance sur la steppe bleue, sélectionné au Festival FIRST en 2019 et au HAF Film Lab de Hong Kong, le film explore avec délicatesse le lien invisible qui relie chaque individu à sa terre et à la génération précédente.
La photographie est confiée à Yu Cao (également producteur exécutif), figure majeure du cinéma chinois contemporain (Kekexili, City of Life and Death, Legend of Demon Cat, The Eight Hundreds, Decoded). Son travail minimaliste et sensible sur les paysages de Mongolie-Intérieure a valu au film le Prix de la meilleure technique au Festival international du film de Hainan.
Productrice exécutive, l’actrice Chen Yao (After Typhoon, Lost, Found) accompagne cette première œuvre avec la volonté de soutenir un cinéma d’auteur ancré dans la culture des steppes et la poésie des liens familiaux.
Entre quête de mémoire et attachement à la terre natale, The Cord of Life s’annonce comme une méditation sensible sur la filiation, le déracinement et la persistance des origines.
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