Metropolitan via le label HK Video multiplie les rééditions

Depuis le 9 août, le label HK Video poursuit son travail de réédition autour du cinéma de Hong Kong en proposant deux titres portés par Jet Li dans une édition Blu-ray limitée : Black Mask (1996) de Daniel Lee et The Master (1992) de Tsui Hark. Le cycle Jet Li se poursuivra avec deux nouvelles sorties à venir : le 18 septembre avec Il était une fois en Chine VI : Dr Wong en Amérique (Blu-ray édition limitée) et le 16 octobre avec Dr. Wai (les deux versions en Blu-ray édition limitée). Toujours chez HK Video, le 16 octobre verra également la réédition de deux classiques du wuxia, The Sword (1980) de Patrick Tam et Duel to the Death (1982) de Ching Siu-tung.

Dans la foulée, Metropolitan profite, avec son label HK Video, du récent rachat par l’éditeur américain Shout! Factory du colossal catalogue de Golden Princess, qui ouvre aujourd’hui de nouvelles perspectives de circulation et de restauration pour ces classiques. C’est dans ce contexte que le distributeur français déploie une série de reprises ambitieuses, allant de l’action au fantastique, et mettant en lumière des œuvres de maîtres incontournables du cinéma hongkongais.

Après la ressortie de À Toute Epreuve prévue dans les salles françaises le 27 août (puis plus tard en Blu-ray), suivront en Blu-ray The Killer de John Woo le 26 novembre, la trilogie Histoire de fantômes chinois (le 1er en 4K) le 10 décembre, City on Fire (4K) de Ringo Lam le 7 janvier 2026, et enfin Une Balle dans la Tête (4K) de John Woo le 4 février. Et courant mars 2026, la trilogie du Syndicat du Crime (4K).

Avec cette programmation, et grâce aux opportunités ouvertes par le rachat du catalogue Golden Princess par Shout! Factory, HK Video et Metropolitan offrent aux spectateurs une nouvelle occasion de redécouvrir les classiques qui ont façonné le cinéma hongkongais. Reste toutefois un léger regret : en se focalisant exclusivement sur des œuvres restaurées en 2K et 4K, les éditeurs français privilégient la nostalgie — évidemment précieuse — mais laissent de côté un pan entier du cinéma chinois contemporain, porté par des cinéastes remarquables qui mériteraient eux aussi d’être découverts.