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♦ Un mystérieux mafieux et ses fils adoptifs manipulent et ridiculisent la police en piratant le système de surveillance ultramoderne de la ville, dans le but de récupérer une fortune en cryptomonnaie. La police, devenue impuissante, doit faire appel à un ancien expert qui va s’associer avec une jeune policière. Une partie d’échecs commence alors, où les cerveaux et la loyauté seront mis à l’épreuve. |
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L'artistique
L'éxécution
Le plaisir ressenti
De Mountain Cry à Ride On, on savait Larry Yang sincère. Avec The Shadow’s Edge, on le découvre méticuleux : chaque plan, chaque coupe s’imbrique avec une précision d’horloger, ressuscitant le polar d’action chinois à son meilleur niveau. Remake inspiré d’Eye in the Sky (Filatures) de Yau Nai-hoi en 2007, le film prolonge intelligemment le rôle de Tony Leung Ka-fai seize ans plus tard et s’inscrit dans la continuité du cinéma hongkongais tout en embrassant les ambitions continentales. Macao y devient un personnage, miroir de ses contrastes entre modernité clinquante et ruelles populaires. Jackie Chan et Tony Leung Ka-fai se livrent un affrontement d’une intensité rare, mêlant tradition et technologie dans un jeu de traque tendu comme un fil. La jeune génération impressionne également : Zhang Zifeng, Ci Sha et Wang Ziyi apportent une énergie neuve et une précision de jeu qui renforcent la tension du récit. Un thriller ample, élégant, haletant, qui s’inscrit aisément dans le top 10 de leurs monumentales carrières respectives. The Shadow’s Edge est un nouveau pilier du polar d’action chinois (HK compris).
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