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C’est le 20 juillet dernier que s’est terminé, à Bangkok, le film d’arts martiaux qui s’annonce comme l’évènement « baston » de l’année prochaine. Intitulé The Furious, celui-ci est dirigé par Kenji Tanigaki, qui a récemment chorégraphié le mémorable City of Darkness. Après avoir passé la majorité de sa carrière à Hong-Kong, le chorégraphe a su se faire un nom prestigieux dans le milieu de la cascade. C’est notamment lui qui a parfait le style de Donnie Yen et on lui doit les superbes combats au sabre de la saga live de Kenshi Le Vagabond.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Kenji Tanigaki signe la réalisation d’un film. Au début des années 2000, il a réalisé plusieurs DTV japonais, notamment la saga Shinobi. Au cinéma, il a signé, aux côtés de Aman Chang (The Big Shot), la mise en scène de la comédie d’action Enter The Fat Dragon avec son ami Donnie Yen.
Le réalisateur et les acteurs tels que Miu Tse (Eye For an Eye), les indonésiens de The Raid, Joe Taslim et Yaya Ruhian, l’impressionnante thaïlandaise Jeeja « Chocolate » Yanin et Yang Enyu, ont tous répondu à l’appel du producteur Bill Kong (Tigre et Dragon, Le Maître d’Armes) qui veut rappeler avec cette production que les films d’arts martiaux asiatiques peuvent encore rivaliser avec les sensations fortes de haute technologie de leurs homologues hollywoodiens.
« Je vais faire un film d’action qui fera bouger le monde. Et prouver que Hong Kong a encore quelque chose à apporter à l’industrie cinématographique. Je veux montrer que les Asiatiques peuvent encore faire un film d’action meilleur que celui du reste du monde », a déclaré le producteur Bill Kong à Variety .
Ce dernier semble oublier le récent et retentissant film HK de Soi Cheang. Cependant, Kenji Tanigaki a tenu à préciser à Variety que l’action serait différente de celle de l’adaptation du manhua de City of Darkness :
« L’action est très différente de celle de City of Darkness. Nous sommes très concentrés sur le réalisme et je suis satisfait de voir que nous repoussons les limites des films d’arts martiaux. »
The Furious est écrit Mak Tin Shu, scénariste éclectique qui a bossé sur les scripts de Warriors of Future, Detective vs Sleuths ,Trivisa, Kung Fu Jungle ou encore les Johnnie To, Chasing Dream et Three.
Un simple commerçant (interprété par Miu Tse) se fraye un chemin à travers un réseau complexe de criminels afin de sauver sa fille kidnappée. Son seul allié est le journaliste Navin (Joe Taslim). Les deux hommes, issus d’horizons totalement différents, vont devoir apprendre à se faire confiance, à collaborer et à s’appuyer sur des compétences de combat issues de leurs propres passés cachés.
Sur un pitch d’une simplicité déconcertante, The Furious promet des morceaux de bravoure mémorables sans pour autant, faire l’impasse sur l’émotion. De l’aveu même du producteur : « Nous voulons aussi que les personnages émeuvent les gens. »
Produit pour 20M$ par la société cinématographique de Hong-Kong, Edko Films (la société de Bill Kong) et la société indépendante américaine XYZ Films qui a notamment bossé sur la franchise The Raid et sur The Night Comes for Us, Headshot ou encore Havoc, le nouveau Gareth Evans, avec Tom Hardy et Forest Whitaker, que l’on attend depuis 3 ans maintenant, mais qui devrait atterrir sur Netflix l’année prochaine.
The Furious va quant à lui commencer ses ventes à l’international ce septembre au Marché du Festival de Toronto et espère une première au Festival de Berlin avant une sortie globale (possible en streaming) courant 2025.
Photos © YXZ Films
